• Sorti tout droit du cerveau d'un ordinateur, l'art n'a pas de frontrière et un continent d'art est encore à explorer
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    Tout autour de nous, jusqu’à perte de vue, un jardin

    Aussi loin que le regard se pose, des millions de fleurs

    Mélange des éclats de lumière d’or de ce frais matin

    Une respiration fait naitre la diversité des couleurs.

     

    L’air sucré qui empli nos poumons colore nos âmes

    D’une tendresse vanille… restons encore sous le drap,

    Prends ma main, allons loin, où nos corps s’amalgament,

    Dans cet univers parfum miel aux fragrances de cédrat

     

    Et là, ce bourgeon qui éclot de son rouge d’aniline

    En une douce explosion de ces pétales rosés

    Monte vers lui, du mitan de l’Eden au ciel d’opaline

    La mélodie hymnique de nos corps entrelacés.

     

    Respire doucement du seringat, l’arôme profond,

    Que son souvenir, ce mois de juin nous rappelle

    A ma mémoire pour toujours à ton corps se confond

    Mêlé à cet éclat d’aurore sur ta peau qui m’appelle.

     

    Reviens dans ce jardin, mon rêve n’est que mirage,

    Qu’une hallucination, ces fleurs aux milles couleurs

    Si je ne peux découvrir un sourire sur ton beau visage,

    Voir l’amour dans tes yeux et vivre dans ton cœur.

     


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    L’autre matin, sur le périphérique surchargé de mon cœur,

    Survint un accident de la circulation… vers onze heures.

    Débouchant d’un carrefour vers une artère principale,

    Un poids lourd, camion citerne brillant d’éclatant métal,

    Chargé à ras bords d’une cargaison de noire nicotine,

    Percuta de plein fouet une remorque de gras de cuisine,

    Les deux véhicules se plièrent dans un fracas assourdissant,

    Puis s’immobilisèrent lentement dans un silence agonisant.

     

    Derrière… la circulation fut paralysée,

    Dégâts collatéraux, parapets arrachés,

    Devant… un vide béant, panique haletante,

    Le cœur de la cité palpite, douleurs brulantes.

     

    Appel de détresse, on envoya sur les lieux les secours d’urgences,

    Toute une équipe de mains puissantes, sirènes d’ambulances,

    Tout un peuple au regard humain, le mien était chagrin.

    Fluidifier le trafic, tenir le soleil en vie dans ce clair matin.

     

    Des fourmis de blanc vêtues, affairées autour de cette carcasse éventrée,

    Armée de machines puissantes qui plantaient leurs crocs dans le métal calciné.

    Découpant d’une précision chirurgicale les tôles dans ce magma toxique,

    Eviter d’autres carambolages, éviter que la mort crie victoire, rétablir le trafic.

     

    Des heures et des heures d’acharnement,

    A grands coups de seringues et de calmants,

    De perfusion de vie, de bétabloquants,

    Jusqu’au soir, et le calme du lit blanc.

     

    L’urgence passée, au soleil rougeoyant,

    Une réunion eut lieu au « QG » stratégique,

    Réunion extraordinaire, les yeux effervescents,

    Parés de rouge, stabilisés par les antalgiques.

     

    Tous étaient présent, raison et passion,

    Passé et avenir, froideur et sentiments,

    La peur souriait fort, elle avait remplie sa mission,

    L’amour, tenait son crâne entre ses mains, pensant.

     

    La raison prit la parole d’un ton solennel :

    Elle décréta les mesures à prendre immédiatement,

    1. Stopper les fumées bleues qui obscurcissent le ciel,
    2. Nettoyer les flaques d’huile qui font déraper irrémédiablement,
    3. Envoyer le service de la voirie, faire place à l’hygiène,
    4. Regarder tous les matins le soleil se lever,
    5. Exercice obligatoire, quotidien : inspirer l’oxygène,
    6. Installer un radar spécialisé dans le salé-sucré.

     

    Adopté à l’unanimité moins trois voix,

    La cause fut entendue, la peur se retira,

    La dépression aiguisait les flèches de son carquois,

    La mauvaise habitude railla et dit « on verra ! »

     

    Malgré tout, le quartier général embrumé de calmants,

    Fonctionnait presque correctement, l’on décida de poursuivre,

    L’Amour se leva, il toussota, pris un long moment,

    Ses mots résonnèrent, le lieu tangua comme un bateau ivre.

     

    L’amour devra être, et sera la seule et unique protection,

    Du battement de son cœur, du tressautement des artères,

    De la fluidité de son sang et du sens unique de la circulation,

    Que vive le temps du sursis, un peu de bonheur sur cette terre.

     

     

    <o:p></o:p>


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    L’objectif ultime, toucher la cime de cet arbre,<o:p></o:p>

    Atteindre la dernière feuille du baobab à palabres,<o:p></o:p>

    Prononcer le dernier mot, <o:p></o:p>

    Fuir les derniers maux,<o:p></o:p>

    Toute une vie à perdre le fil du cours de son histoire,<o:p></o:p>

    Regarder dans le rétro cet inutile présent transitoire,<o:p></o:p>

    L’instant est du passé,<o:p></o:p>

    Le présent est dépassé,<o:p></o:p>

    Glisser doucement, inexorablement sur le tronc lisse,<o:p></o:p>

    Tomber, remonter, jusqu’à ce que les doigts vieillissent,<o:p></o:p>

    L’amour est une illusion,<o:p></o:p>

    Aux couleurs de confusion,<o:p></o:p>

    Se figer un instant, avoir dans le cœur une trêve sereine,<o:p></o:p>

    Aimer, infiniment, jusqu’au bonheur, une sublime sirène,<o:p></o:p>

    Apercevoir l’horizon de l’avenir,<o:p></o:p>

    Avancer sans jamais y parvenir,<o:p></o:p>

    Ecouter le vent dire des mots bleus qui nous rassurent,<o:p></o:p>

    Se barricader le corps da la souffrance de ses blessures,<o:p></o:p>

    Au faîte de l’arbre mourir seul,<o:p></o:p>

    La dernière feuille pour linceul.

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    Cette nuit la souffrance m'’ensevelit,<o:p></o:p>

    Les pans de murs pulvérisent ma vie,<o:p></o:p>

    Mes côtes se brisent sous la douleur,<o:p></o:p>

    Des fragments de toi plantés au cœoeur,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p><o:p></o:p>

    Aveuglé par les cendres de la peine,<o:p></o:p>

    Un fleuve rouge sur mes joues saigne,<o:p></o:p>

    Coulée incandescente de lave volcanique,<o:p></o:p>

    Rivières salées du chagrin chargées d’'arsenic,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p><o:p></o:p>

    Cette nuit, la torture est plus forte que jamais,<o:p></o:p>

    Me reviennent les jours anciens où l’'on s’'aimait,<o:p></o:p>

    Comme la vie qui défile aux yeux de l’'agonisant,<o:p></o:p>

    Penser très fort qu'’il faut rester au pays des vivants,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p><o:p></o:p>

    Ne pas mourir encore, passer au-delà du mal,<o:p></o:p>

    Arracher de mon ventre ce morceau de métal,<o:p></o:p>

    Putain de vie, aujourd'’hui c’est de la boucherie,<o:p></o:p>

    Sur l'’étal, mes tripes, mes couilles et ma connerie,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p><o:p></o:p>

    Mon cerveau baigne dans la marre de notre rupture,<o:p></o:p>

    La boue glauque de mes comportements immatures,<o:p></o:p>

    L'’enfer que tu as vécu, j'’y brûle à mon tour cette nuit,<o:p></o:p>

    Je me déteste tant aujourd'’hui d’'être ce que je suis.

     

     


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