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    Le fleuve coulait, calme. Au soleil du petit bar indigène.

    Les vaguelettes aluminium remontaient le courant

    Dénudant les cuisses des filles, sucrant l’oxygène.

    Jupes-fleurs multicolores, bouquet de nombrils enivrants

     

    Mon café fumait. Odeur douce, puissante. Guéridon d’acier.

    Le reflet du soleil sur le métal réchauffait ma peau solitaire.

    Le fauteuil d’osier naviguait telle une fine pirogue à balancier

    Sur la rivière des yeux de ces Amazones, fières guerrières

     

    Sure d’elles. Leurs seins comme des lances. Regard de chasseresse.

    Que l’instant murmurait le rêve cette après midi. Et pourtant

    Planté au fond de l’âme. Toi. Absente de cette peinture caresse

    Alors je t’ai rêvé à mes côtés. D’une eau fraîche te désaltérant.

     

    Métamorphose de la lumière. Astre couchant. Montagnes roses.

    Le reflet de cuivre sur tes cheveux, je remonte le fleuve sacré.

    Jusqu’à  la source. Franchir la barrière argentée, saumon qui ose.

    Sérénité de ce cloître. Chaleur de notre premier baiser sucré.

     

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  • temps-qui-passe-temps-qui-efface.jpg
     

    Fleuve d’heures transparentes qui dégoulinent vers le passé,

    Sinueuse marée hypnotique. Parfois torrent qui se déchaîne,

    Radieuse danse argentée ou boue gluante de cafards entassés.

    Du ventre maternel au ventre de la terre, l’existence s’égraine.

     

    Ta pirogue paraît immobile sur l’onde, ta vie fait une pause,

    Mensonge, l’esquif prend l’eau, c’est le néant du sentiment,

    Mais la faucheuse doucement à ton corps inflige ses nécroses

    Le carillon tourne toujours, lui, inlassablement, indéfiniment.

     

    Courant liquide qui t’emporte, tandis qu’à la hâte tu écopes,

    Tu crois qu’en remontant la rivière tu rattraperas les beaux jours,

    Niaises chimères ! Les bonheurs perdus ont rejoint leur biotope

    Au fond de l’abime, le cimetière des souvenirs nourrit les vautours

     

    Je ne rame plus, au soir, le soleil embrase l’eau, la forêt et mes yeux.

    La mélopée des alizés dans la canopée transporte tout mes sens,

    Une sirène m’accompagne, dans ce périple au terminus silencieux

    Là-bas, où le tonnerre de la cascade rythme les heures de l’absence.

     

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    Fleuve d’heures transparentes qui dégoulinent vers le passé,

    Sinueuse marée hypnotique. Parfois torrent qui se déchaîne,

    Radieuse danse argentée ou boue gluante de cafards entassés.

    Du ventre maternel au ventre de la terre, l’existence s’égraine.

     

    Ta pirogue paraît immobile sur l’onde, ta vie fait une pause,

    Mensonge, l’esquif prend l’eau, c’est le néant du sentiment,

    Mais la faucheuse doucement à ton corps inflige ses nécroses

    Le carillon tourne toujours, lui, inlassablement, indéfiniment.

     

    Courant liquide qui t’emporte, tandis qu’à la hâte tu écopes,

    Tu crois qu’en remontant la rivière tu rattraperas les beaux jours,

    Niaises chimères ! Les bonheurs perdus ont rejoint leur biotope

    Au fond de l’abime, le cimetière des souvenirs nourrit les vautours

     

    Je ne rame plus, au soir, le soleil embrase l’eau, la forêt et mes yeux.

    La mélopée des alizés dans la canopée transporte tout mes sens,

    Une sirène m’accompagne, dans ce périple au terminus silencieux

    Là-bas, où le tonnerre de la cascade rythme les heures de l’absence.


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  • 2921203205_0a9b34ea0c_o.jpg
     

    Dans les vapeurs des sens qui tournent autour de moi

    S’envole dans l’azote éthéré, l’essence irisée de mes émois,

    Ma tête chavire, charivari dans la cale cérébrale du navire,

    Sombre dans le tourbillon rond d’une chute que le sol attire.

     

    L’asphalte se dérobe quand ta robe choit, m’enrobe le bitume,

    Je fonds au plus profond du goudron, j’en perds mes plumes,

    Alors s’allume la flamme au vert de mes yeux qui s’embrument

    Tu m’enfumes de volutes diaphanes, mon âme se consume,

     

    En enfer parvenu, Lucifer devenu, je serre ton corps dévêtu,

    Douce prison, tel un détenu, par tes jambes et tes bras retenu,

    Ma tentative d’évasion est vaine, car tu coules dans les miennes

    L’essence de tout nos sens s’inconscience dans l’extase païenne.

     

    imagination.jpg

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    nouveau

     

    Mon nouveau blog est ouvert

    http://jeanmimidariege.eklablog.com

    Vous retrouverez tous mes poèmes,

    accompagnés de musique pour chaque poème,

    dans un cadre plus agréable...

    N'hésitez pas..

     blog de mots

    Il est question d'une vie, 
    peinte au pinceau des mots,
    certains seront plutôt gris
    ils diront tous mes maux
     
    d'autres seront bleus
    dessineront l'amour
    en graphes harmonieux
    et finiront par toujours

    peinture d'une vie
    avant la grande nuit
     

    Une galerie de photos..

    ou de tableaux...!!!

    Virtuel ou pas ???

     

    News à regarder :

    Une vidéo de Ani Choying Drolma - Nonne  et chanteuseTibetaine... La paix et la sérénité

                        et toujours :

              Des News (les rimes de la vie)...

                      Des poèmarticles... ou antarticles...
    Une news consacrée à Meat Loaf, hmmm ! avec clip vidéo...
    Des photos, vielles pierres, les insolites...
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    Et encore de l'humour...
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