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Par jeanmimidariege1 le 8 Juillet 2011 à 15:26
Le fleuve coulait, calme. Au soleil du petit bar indigène.
Les vaguelettes aluminium remontaient le courant
Dénudant les cuisses des filles, sucrant l’oxygène.
Jupes-fleurs multicolores, bouquet de nombrils enivrants
Mon café fumait. Odeur douce, puissante. Guéridon d’acier.
Le reflet du soleil sur le métal réchauffait ma peau solitaire.
Le fauteuil d’osier naviguait telle une fine pirogue à balancier
Sur la rivière des yeux de ces Amazones, fières guerrières
Sure d’elles. Leurs seins comme des lances. Regard de chasseresse.
Que l’instant murmurait le rêve cette après midi. Et pourtant
Planté au fond de l’âme. Toi. Absente de cette peinture caresse
Alors je t’ai rêvé à mes côtés. D’une eau fraîche te désaltérant.
Métamorphose de la lumière. Astre couchant. Montagnes roses.
Le reflet de cuivre sur tes cheveux, je remonte le fleuve sacré.
Jusqu’à la source. Franchir la barrière argentée, saumon qui ose.
Sérénité de ce cloître. Chaleur de notre premier baiser sucré.
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