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    Dix sept heures, ma radio interne fredonne ta musique,
    Branché direct sur Blagnac FM, son océan urbatypique ,
    L'appel du large, iode kérosènique, embruns de la cité ,
    Kilomètres avalés vers toi sur bande d'asphalte bitumée .

    Deux Chesterfield écrasées, ont nui gravement à ma santé .
    Deux centaines de panneaux limiteurs de libertés évaporés .
    Une course Polo contre Porsche, j'ai perdu, frimeur de riche .
    Un A380 en approche, je sors le train, je serre les miches .

    Numéro sept, moitié de quatorze, en math je suis balèze .
    Je rêve déjà tes bras autour de moi, ça me psychokinèse ,
    Mes pieds d'albâtre lévitent vers toi, trébucher je l'évite .
    Note vibrante au verso de ta porte, et je te rêve adamite .

    Fantasmagorie Simoniale, la cloison sur toi s'invisible ,
    Sourire espiègle esquissant un «je t'aime» imperceptible ,
    Ta pudeur ne peut se résoudre à extérioriser les mots ,
    Alors c'est sur ton visage que je cherche mon radeau .

    Baiser light déposé sur ma bouche, je meurs d'inanition ,
    Apéritive moi, digestive moi, ivre moi, toi mon addiction ,
    Fais moi une injection de toi, dans mes veines, ta chaleur ,
    Là au creux de mes bras, montée de Sissimoïne au coeur .

    Deux, trois Saint Monts plus tard, l'un à l'autre réhabitués ,
    Je te dévore des yeux, tu réfléchis « que va-t-on manger ? » .
    J admire tes formes, je m'amuse de tes néosimonologismes .
    Bonheur sans façon, façonne à dessein l'art de l'hédonisme .

    Ton corps et ton coeur se rapprochent de moi sans reproches .
    La nuit se fait plus précise dans son tir, ses flèches décoche ,
    Vise l'âme de ses traits, transperce nos boucliers vertueux ,
    Pour unir nos peaux intimes dans un long frisson délicieux .

    Au matin tes lèvres viennent bercer mes rêves simonérotique ,
    En Hamilton je te filme, le flou se dissipe, vision extatique ,
    Tu es là, belle de mes matins, belle de mes nuits et mes jours ,
    Tu m'énergétise, faisdubientise, me redonne vie mon amour .

    Pour ces moults moments d'affection, de tendresse, de douceur ,
    De volupté, de sensualité, se sensibilité, de lascivité, de bonheur ,
    De mots prononcés, d'adjectifs complimentés, de superlatifs cadeaux ,
    De sexualité érotisée, de plaisirs inavoués, je t'offre ces madrigaux

     


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