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    Ruban perfide d’asphalte noir qui rampe,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Tel une longue vipère, crochets tendus<o:p></o:p>

    Plus ton dos je parcours, plus tu décampes<o:p></o:p>

    Monstre froid, aux écailles saillantes et nues.<o:p></o:p>

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    Prédatrice à l’affût, ton venin tu craches,<o:p></o:p>

    Fusion de goudron et de peinture blanche<o:p></o:p>

    Ce soir contre les distances je me fâche<o:p></o:p>

    Tel Don Quichotte, la guerre je déclanche<o:p></o:p>

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    J’enfourche mon destrier, lance au point,<o:p></o:p>

    Tes panneaux indicateurs seront mes moulins<o:p></o:p>

    Mort à l’espace qui de l’amour me tient loin<o:p></o:p>

    Dragon noir, voici venu le temps du déclin,<o:p></o:p>

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    Le heaume ancestral enfoncé sur le crâne,<o:p></o:p>

    J’affronte la bête, la découpe en tronçons,<o:p></o:p>

    Que j’attache entre eux par la ligne médiane<o:p></o:p>

    Rapprochant ainsi Launaguet de St Girons.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon utopie vaut bien celle de l’Hidalgo,<o:p></o:p>

    Je prends l’espace pour un géant de bitume,<o:p></o:p>

    Maguy, ma Dulcinée, de toi je suis dingo,<o:p></o:p>

    A ma folie il faut que tu t’accoutumes.<o:p></o:p>


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