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    Brume vaporeuse, qui, tout le corps étreint,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Couleur indigo au spectre à peine visible,<o:p></o:p>

    Tel le souffle de la bougie que l’on éteint,<o:p></o:p>

    Bonheur présent pourtant imperceptible,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vogue au gré des vents, plume de pensées,<o:p></o:p>

    Le cœur aimé mais l’incertitude demeure,<o:p></o:p>

    Enveloppe charnelle sans répit abominée,<o:p></o:p>

    Bouger la vie pour que l’amour ne meure.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Se regarder avec clémence au miroir ennemi,<o:p></o:p>

    Ne plus haïr son engeance, enfin pardonner,<o:p></o:p>

    Faire de soi-même, au mitan de sa vie, un ami,<o:p></o:p>

    Pour ne plus se sentir toujours abandonné,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Accepter enfin d’être…<o:p></o:p>

    Accepter enfin ce corps…<o:p></o:p>

    D’un peu plus d’un mètre…<o:p></o:p>

    M’accepter dans ton décor.

     


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