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    Des mots caoutchoucs percutent mes murs,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Ces paroles transparentes stagnent et m’emmurent,<o:p></o:p>

    Je les vois pourtant revenir avec force,<o:p></o:p>

    Au ralenti, elles transpercent mon torse,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Des mots en silence, résonne le grand vide de toi,<o:p></o:p>

    De cette toute puissance, qui fait le vide en moi,<o:p></o:p>

    Que peut-on opposer au silence, sinon le cri ?<o:p></o:p>

    Que peut-on opposer à l’inerte, sinon l’agi ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Des images arrêtées défilent et s’écrasent en cascade,<o:p></o:p>

    Des images translucides explosent comme des grenades,<o:p></o:p>

    Je les entends chutées dans ma tête,<o:p></o:p>

    Je me fui moi-même, la folie me guette.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Du vide absolu nait l’absence,<o:p></o:p>

    Là où le manque prend son sens,<o:p></o:p>

    Les mots ne sont plus que violence,<o:p></o:p>

    Mes souvenirs, qu’une ambulance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au milieu de nulle part, entre ces quatre murs,<o:p></o:p>

    Je suis le réceptacle des images et des mots durs,<o:p></o:p>

    Qui arrachent au passage ma cage thoracique,<o:p></o:p>

    Ils brûlent mon cœur à l’acide prussique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Du chaos est né ton silence,<o:p></o:p>

    Plus rien ne bouge et ne pense,<o:p></o:p>

    De ton absence nait mon Moi,<o:p></o:p>

    Renaissance d’une vie avec Toi.<o:p></o:p>

     


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