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Par jeanmimidariege1 le 21 Septembre 2006 à 16:57
Tu étais mon ami, Philippe tu te prénommais
Et ce mot te désignant, quand je le prononçais
Mon coeur s'égayait, mes souvenirs revenaient
Tant de jours heureux où toi et moi on s'envolait
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Paradis artificiels, nous revisitions le monde
Toujours avec pudeur, sans trop de faconde
Je t'aimais, car jamais dans ma vie profonde
Tu t'es permis de rentrer, même une seconde
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Je me souviens tout ce que tu m'as fait aimer
Jai bien connu tes poissons un soir de plongée
Où des heures durant, ton aquarium j'ai admiré
Ecoutant ton discours d'aquariophile passionné
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Jamais il nétait question de nos vies intimes
On a su respecter sans se le dire cette maxime
Qui disait à l'intérieur de nous que notre estime
N'était pas fondé sur un savoir trop illégitime
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Nous avons partagés tant d'instants de beauté
Te rappelle tu cette éclipse sur le ciel dessinée
Quand motards, nous nous étions retrouvés
Te rappelles tu l'asphalte à tous deux avalé
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Ton affection écornée par ma grande stupidité
Ma fragile estime de moi, jalousie mal placée
Je t'ai soupçonné d'avoir trahi notre amitié
Je t'ai accusé d'avoir volé mon amour adoré
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Tu as pleuré ce soir là, déçu de mes pensées
En égoïste, joubliais que tu étais si déprimé
Qu'à une autre drogue tu tentais d'échapper
Qu'aussi par l'amour perdu tu étais déchiré
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Pardonnes moi si je t'ai fais mal, toi mon ami
Je sais, tu as compris que j'avais mal à ma vie
Mais je tiens à écrire ici, je t'aime mon Phiphi
Et que reviennent nos moments de bonhomies
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