•  

     

    Tu étais mon ami, Philippe tu te prénommais

    Et ce mot te désignant, quand je le prononçais

    Mon cœoeur s’'égayait, mes souvenirs revenaient

    Tant de jours heureux où toi et moi on s’'envolait

    <o:p> </o:p>

    Paradis artificiels, nous revisitions le monde

    Toujours avec pudeur, sans trop de faconde

    Je t’'aimais, car jamais dans ma vie profonde

    Tu t’'es permis de rentrer, même une seconde

    <o:p> </o:p>

    Je me souviens tout ce que tu m’'as fait aimer

    J’ai bien connu tes poissons un soir de plongée

    Où des heures durant, ton aquarium j’'ai admiré

    Ecoutant ton discours d’'aquariophile passionné

    <o:p> </o:p>

    Jamais il n’était question de nos vies intimes

    On a su respecter sans se le dire cette maxime

    Qui disait à l’'intérieur de nous que notre estime

    N’'était pas fondé sur un savoir trop illégitime

    <o:p> </o:p>

    Nous avons partagés tant d’'instants de beauté

    Te rappelle tu cette éclipse sur le ciel dessinée

    Quand motards, nous nous étions retrouvés

    Te rappelles tu l’'asphalte à tous deux avalé

    <o:p> </o:p>

    Ton affection écornée par ma grande stupidité

    Ma fragile estime de moi, jalousie mal placée

    Je t'’ai soupçonné d’'avoir trahi notre amitié

    Je t’'ai accusé d’'avoir volé mon amour adoré

    <o:p> </o:p>

    Tu as pleuré ce soir là, déçu de mes pensées

    En égoïste, j’oubliais que tu étais si déprimé

    Qu’'à une autre drogue tu tentais d’'échapper

    Qu’'aussi par l’'amour perdu tu étais déchiré

    <o:p> </o:p>

    Pardonnes moi si je t’'ai fais mal, toi mon ami

    Je sais, tu as compris que j'’avais mal à ma vie

    Mais je tiens à écrire ici, je t'’aime mon Phiphi

    Et que reviennent nos moments de bonhomies

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique