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Par jeanmimidariege1 le 18 Septembre 2006 à 22:58
Dehors brillaient les voix claires des gamins
Les femmes sur les bancs palabraient sans fin
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Ces musiques me parvenaient en un chant gai
La brise fraîche de ce mois d'août soufflait,
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Légère, amenant avec elle ces bouffées de vie
Berçant au passage le lustre en papier de riz
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Entrait avec Eole ce parfum de terre mouillée
Que l'on sent seulement qu'à la fin dun bel été
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La chaleur de la couette et de ton corps allongé
Me baignait dune douce quiétude, une sérénité
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Ta respiration lente, profonde, régulière tranchait
Avec la sarabande des écrits, qu'à tes côtés je lisais
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Ces instants bonheurs de douce et tendre chaleur
Mettaient à ces heures un peu de baume au coeur
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