•  

     

     

    Dehors brillaient les voix claires des gamins

    Les femmes sur les bancs palabraient sans fin

    <o:p> </o:p>

    Ces musiques me parvenaient en un chant gai

    La brise fraîche de ce mois d’'août soufflait,

    <o:p> </o:p>

    Légère, amenant avec elle ces bouffées de vie

    Berçant au passage le lustre en papier de riz

    <o:p> </o:p>

    Entrait avec Eole ce parfum de terre mouillée

    Que l’'on sent seulement qu’'à la fin d’un bel été

    <o:p> </o:p>

    La chaleur de la couette et de ton corps allongé

    Me baignait d’une douce quiétude, une sérénité

    <o:p> </o:p>

    Ta respiration lente, profonde, régulière tranchait

    Avec la sarabande des écrits, qu’'à tes côtés je lisais

    <o:p> </o:p>

    Ces instants bonheurs de douce et tendre chaleur

    Mettaient à ces heures un peu de baume au coeur

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique