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Ruban perfide dasphalte noir qui rampe,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Tel une longue vipère, crochets tendus<o:p></o:p>
Plus ton dos je parcours, plus tu décampes<o:p></o:p>
Monstre froid, aux écailles saillantes et nues.<o:p></o:p>
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Prédatrice à laffût, ton venin tu craches,<o:p></o:p>
Fusion de goudron et de peinture blanche<o:p></o:p>
Ce soir contre les distances je me fâche<o:p></o:p>
Tel Don Quichotte, la guerre je déclanche<o:p></o:p>
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Jenfourche mon destrier, lance au point,<o:p></o:p>
Tes panneaux indicateurs seront mes moulins<o:p></o:p>
Mort à lespace qui de lamour me tient loin<o:p></o:p>
Dragon noir, voici venu le temps du déclin,<o:p></o:p>
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Le heaume ancestral enfoncé sur le crâne,<o:p></o:p>
Jaffronte la bête, la découpe en tronçons,<o:p></o:p>
Que jattache entre eux par la ligne médiane<o:p></o:p>
Rapprochant ainsi Launaguet de St Girons.<o:p></o:p>
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Mon utopie vaut bien celle de lHidalgo,<o:p></o:p>
Je prends lespace pour un géant de bitume,<o:p></o:p>
Maguy, ma Dulcinée, de toi je suis dingo,<o:p></o:p>
A ma folie il faut que tu taccoutumes.<o:p></o:p>
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Telle une claire aquarelle accrochée à un nuage,<o:p></o:p>
Le soir venu, nos coeurs vibrent dans leurs cages,<o:p></o:p>
Nos voix s'amalgament dans une infinie douceur,<o:p></o:p>
Nos couleurs se fondent aux larmes de nos coeurs,<o:p></o:p>
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Quand la nuit étale son manteau de pénombre,
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Que nos âmes aux souvenirs sont plus sombres,
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Nous peignons du pinceau de jolis mots d'espoir,
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Nous créons pour le futur, un tableau moins noir,
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Dans la souffrance de nos errances passées,
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Nos corps se mêlent à nouveau sur ce fil argenté,
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Et sur la toile déposées, toutes ces couleurs pastels,
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Nous entraînent doucement vers une vie plus belle,
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N'esquissons pas ce couple enlacé,
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Laissons à cette place une trouée,
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Ce sera du tableau la dernière touche,
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Quand je poserai mes lèvres sur ta bouche,
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Nous signerons notre oeuvre avec le sang de nos coeurs,
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Sur ce doux paysage nous inscrirons le mot bonheur,
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Et ensemble nous sortirons de ce beau décor dessiné,
Pour marcher tous deux sur le chemin de la sérénité.
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Douceur des heures, goutte-à -goutte du bonheur,<o:p></o:p>
Horizontale tendresse de nos caresses<o:p></o:p>
Nos corps serrés, blottis comme deux âmes soeurs<o:p></o:p>
Notre amour paresse, exquis, je le confesse<o:p></o:p>
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Une main lovée sur ton sein, l'autre posée, <o:p></o:p>
Juste à la naissance de ton soyeux écrin<o:p></o:p>
Tandis que parade-le paf télévisé<o:p></o:p>
La soie du temps nous effleure et nous étreint<o:p></o:p>
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Hier pourtant, il y eu une douce variante<o:p></o:p>
Me retrouvant à mon tour dans tes bras câlins<o:p></o:p>
Frissonnant de plaisir sous tes mains brûlantes<o:p></o:p>
Je ressentis un plaisir d'objet libertin<o:p></o:p>
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J'avoue et j'en suis fier, cet instant fut à mon goût<o:p></o:p>
Des instants de velours, à tout jamais gravés<o:p></o:p>
Sous ma peau, en fines lignes de courbes floues<o:p></o:p>
Transport de tes doigts à mes sens dépravés<o:p></o:p>
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Cet instant dura le temps d'une chandelle<o:p></o:p>
La flamme de l'amour irradiait le décor<o:p></o:p>
Il est des moments où l'amour nous modèle<o:p></o:p>
En une peinture où se confondent les corps<o:p></o:p>
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Au coeur de cette multitude virtuelle,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Colonisé dagoraphobes intellectuels<o:p></o:p>
Brillait, émeraude, une pierre précieuse<o:p></o:p>
Respirer ses mots fut chose délicieuse.<o:p></o:p>
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En Chine le jade est gemme royale<o:p></o:p>
Le terme Yu, 生 désignation immémoriale,<o:p></o:p>
Lui fut attribué, on le traduit par précieux<o:p></o:p>
Symbole des hommes, de la terre et des cieux<o:p></o:p>
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Tel le bijou inestimable, elle se fit convoiter<o:p></o:p>
Sur la toile jai langui ses coordonnées,<o:p></o:p>
Pas dimpatience, juste peur quelle ségare<o:p></o:p>
La voir disparaître, au néant des blafards<o:p></o:p>
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Lire ses mots, découvrir son doux visage,<o:p></o:p>
Ecouter sa voix, deviner son paysage,<o:p></o:p>
Doucement au fil des heures égrenées,<o:p></o:p>
Dans le timbre, sa grande douceur décelée<o:p></o:p>
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Belle et étrange sensation de bien être<o:p></o:p>
Désir de la rencontrer, de la connaître <o:p></o:p>
Sentir déjà de la tendresse dans les mots<o:p></o:p>
Parfum damour, le pouvoir dapaiser nos maux<o:p></o:p>
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Maguy ma pierre précieuse, vert de lespoir<o:p></o:p>
Je roule vers toi, le cur battant de te voir<o:p></o:p>
Quil est long le chemin qui mène à ton décor<o:p></o:p>
Envie puissante, serrer contre moi ton corps.<o:p></o:p>
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Ta porte sentrouvre sur un pan de bonheur<o:p></o:p>
Je te découvre, ta lumière ouvre mon cur<o:p></o:p>
Longtemps nos regards, lun en lautre se fondent,<o:p></o:p>
Avant que nos curs, de lamour nous inondent.
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Les ailes déployées, caressant l'air léger,<o:p></o:p>
Tu es venue délicatement te poser,<o:p></o:p>
Sur les carreaux ternis de ma fenêtre, <o:p></o:p>
Un rayon de soleil a illuminé tout mon être,<o:p></o:p>
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Depuis des semaines, s'assombrissait le monde,<o:p></o:p>
Ton retour, ta lumière d'automne m'inonde,<o:p></o:p>
Autour de toi, la vitre s'éclaire,<o:p></o:p>
Et serein, le paysage se teinte de vert,<o:p></o:p>
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Viens, traverse les parois de verre,<o:p></o:p>
Donne des couleurs à mon atmosphère,<o:p></o:p>
Viens me caresser de tes ailes frêles, <o:p></o:p>
Et sur mon corps dépose ton miel,<o:p></o:p>
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Enfin sorti de ma chrysalide,<o:p></o:p>
Métamorphose matricide,<o:p></o:p>
Libéré de ma prison translucide,<o:p></o:p>
Je suis à toi, splendide sylphide,<o:p></o:p>
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Mélangeons toi et moi,<o:p></o:p>
Nos couleurs, nos émois,<o:p></o:p>
Reprenons tous deux le chemin,<o:p></o:p>
Que j'ai brisé un blême matin,<o:p></o:p>
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Mes fautes sont autant de blessures,<o:p></o:p>
Sur ton coeur trop de meurtrissures,<o:p></o:p>
Mais l'enfant qui en moi parlait,<o:p></o:p>
Grandit aujourd'hui et se tait,<o:p></o:p>
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Mes ailes tournées vers le soleil qui luit,<o:p></o:p>
Ne cherche plus le Tout et se reconstruit,<o:p></o:p>
Envie du bonheur simple des jours,<o:p></o:p>
Où toi et moi étions unis par l'amour.<o:p></o:p>
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Des milliers de moments de paix,<o:p></o:p>
Où la sérénité nous enveloppait,<o:p></o:p>
Tous ces jours où l'amour était là, <o:p></o:p>
Mais qu'aveuglé je ne voyais pas,<o:p></o:p>
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Aujourd'hui ils peuplent mon souvenir,<o:p></o:p>
Je voudrais tant qu'ils soient notre avenir,<o:p></o:p>
Que ce papillon posé sur ma fenêtre,<o:p></o:p>
Colore à jamais ma vie et mon être.
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