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    On ne le dit pas assez, les transports amoureux sont dangereux,
    Sur la route du bonheur, je circulais à bord d'’un bolide fabuleux
    Un amour dont je m'’imaginais maîtriser la puissance, prétentieux
    L'’accident est arrivé si vite, blessures qui m’'ont laissé comateux
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    Un coma profond, le noir, l'’immobilité, perfusé d’'antidépresseurs
    J’'errais dans les méandres de l’'au-delà, le pays affreux de la peur
    J’'avais froid dans le coeur, la tête emplie d’'une immense torpeur
    Mes pensées s’'égaraient dans la contrée où les doutes se meurent
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    Rien qu’'une certitude, celle du désespoir, du point de non retour
    Que jamais je ne te reverrais, qu’'était mort à jamais notre amour
    Dans ce coma, l’'espace de quelques temps une lumière se fit jour
    Quatre jours passés à tes côtés, instants d'’un bonheur sans détour
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    Puis ce fut à nouveau la terrible plongée vers les ténèbres mortelles
    Une phrase de toi écrite sur un écran, un simple texte immatériel
    Où tu disais ne plus avoir pour moi qu'’affection, phrase criminelle
    La lumière blanche a disparu, la mort m’'est apparue moins cruelle
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    Prier d'’avoir le courage de m’'ôter la vie, mettre un terme au coma
    Ne plus rien avaler, nuits tourmentées, contre l’'existence le combat
    Avancer dans le noir, les mains en avant, cognant le coeœur au trépas
    J’'ai écorché mon âme aux cloisons des souvenirs, amas de gravats
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    Ramassée une à une les pierres de notre amour, comprendre la chute
    Trouver en moi les aberrations, les égarements, s’'ausculter l’'occiput
    Conscientiser la perte de toi, regretter ton absence à chaque minute
    Faire du bonheur simple, vrai avec toi, et pour moi, mon unique but
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    Je pensais t'’avoir perdu pour toujours, Sissi la femme que j'’aimais
    Et alors tu m’'as souris, parlé, la paix intérieure retrouvée à jamais
    Dans mes bras t’'ai serré, tendrement embrassé, toi et moi désormais
    Simplement, comprendre c'’était passer par la souffrance, il le fallait
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    Grâce à toi, dans ma cervelle, ça a été la révolution Sissicloniste
    Aujourd'’hui je sais que je peux Etre, sans combat antagoniste
    Juste vivre à tes côtés, le coeœur et le corps jouant les hédonistes
    Vivre dans notre lumière, spontanée, feutrée, pastel et intimiste.
     

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