•  
     
     

    Ce soir, au caillou c'’est la guerre,<o:p></o:p>

    Bagdad janvier 91, terreur militaire,<o:p></o:p>

    Ça siffle, explose, en vert et noir,<o:p></o:p>

    Frappes chirurgicales ciblées espoir,

    <o:p></o:p>

     

    Faut filmer ça d’'une certaine hauteur,<o:p></o:p>

    Pour ne pas faire fuir le spectateur,<o:p></o:p>

    Pas zoomer sur mon crâne bombardé,<o:p></o:p>

    Pas voir les victimes neuraux-éparpillées,

    <o:p></o:p>

     

    Au bout des corps cellulaires agonisants,<o:p></o:p>

    Mes sentimembres arrachés, sanguinolents,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Au silence de ma nuit page blanche,<o:p></o:p>

    Une  sirène hurle en avalanche,

    <o:p></o:p>

     

    Pénètre mes murs de certitudes,<o:p></o:p>

    Seule reste debout ma solitude.<o:p> </o:p>

    Tu hantes mes décombres brûlants,<o:p></o:p>

    Vagabonde dans mes éboulements,

    <o:p></o:p>

     

    Ton beau visage, si doux poignard,<o:p></o:p>

    Pique mes yeux soir de brouillard,

    L’'image de nos dégâts collatéraux,<o:p></o:p>

    Les Scud de nos ébats tourtereaux,

    <o:p></o:p>

     

    Comme boucliers nos différences,<o:p></o:p>

    D’'individuelles et sures croyances,

    Cette guerre qui en moi fait rage,<o:p></o:p>

    A pour nom harmonie et partage.

     

    <o:p> </o:p>

    Au silence de ma nuit page blanche,<o:p></o:p>

    Une  sirène hurle en avalanche,

    De toutes mes présentes turpitudes,<o:p></o:p>

    Je prie qu’'en sorte notre plénitude.

    <o:p></o:p>

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique