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    C'était une journée de soleil rose
    Sucrée comme un pamplemousse
    Lumière verdoyante, été glucose
    Couleur or illuminant ta frimousse

    Blanches roches, nature teinte jade
    Clapotis eurythmique du ruisseau
    Chantait l'air d'une belle sérénade
    Tempo étrange, l'eau jouait du fado

    Symphonie liquide en fa sous roche
    Etendue sur cette grève, ton charme,
    Fit naître en moi le désir de débauche.
    Sève érotique, tous les sens en alarme

    Instant magique où l'émoi en nous naît
    Que nos désirs mutuels se confessent
    Mes mains explorent ton corps parfait
    Hélas! Pas le temps de trouver tes fesses

    Des gêneurs arrivèrent, des sans respect
    Des écornifleurs de cosmos Sissidéral,
    Alors on a arboré un profil circonspect
    Mit du fil sur nos attitudes amorales

    Retour à la civilisation urbanodépressive
    Pour un jour ou deux, citadins dociles
    Guettant une éclaircie de fuite récréative.
    Sidobre tu nous attendais, rocs indociles

    Entassement funambulesque improbable
    Art involontaire, décor Granitosurréaliste,
    Après dégustation de fromages redoutables
    Retour dans le style course de côte irréaliste.

    Ton plaid cerise installé sur l'herbe olive
    Nous nous offrons une pause goût de noix.
    La dolce vita nous gagne, ambiance lascive
    Mes mains se promènent sur ta peau de soie

    Mes doigts caressent doucement ton pistil
    Tes doigts eux se referment sur mon désir
    Le temps dérive vers des continents subtils
    Vole dans les limbes impudiques du plaisir

    Nos orgasmes, frissons troublants naissent,
    S'épanouissent et s'élancent, offerts au soleil
    Etoiles scintillantes dans tes yeux de déesse
    Quand de ta jouissance, la mienne tu éveilles.

    Instant magique, douce et sensuelle volupté
    Que Cronos cristallise en ton regard de jade
    J'y vois notre planète, vert, céladon et doré
    Continents du bonheur, océan où je m'évade

    Tes yeux sont des manuscrits qui me rassurent
    Je lis en eux, ce que tes lèvres n'expriment
    A l'instant, une exquise malice ils murmurent
    Sur la page, je décrypte un je t'aime sublime

    Ces jours aux bons goûts caramel fondants,
    Tels des pierres précieuses au fond de la mine
    Je veux les dessiner sur ce parchemin confident
    Que leur éclat d'opaline à jamais ne décline.

     


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