• Du piment sur la bouche

     

    Pensées contraintes à demeurer dans le cerveau,<o:p></o:p>

    Par des années d'’éducation peuplées de maux,<o:p></o:p>

    Se taire, fermer la porte aux paroles négatives,<o:p></o:p>

    Garder en soi toutes ces charges explosives,<o:p></o:p>

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    Ne pas rajouter de la souffrance à la peine,

    L'’histoire de quatre gamins de porcelaine

    Pas de papa, pas d’'argent, trop d’'enfants,

    Juste une pseudo-maman à l’'amour absent

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    Une vie d’'adulte en compagnie d’'une ombre,

    Toile dégradée de couleurs claires et sombres,

    En bas, au coin, la signature : provocation

    Vendue aux enchères de la séparation.

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    Période de maux et de mots en cascade,

    Bruyants comme un torrent en saccade,

    Des mots lancés comme des couteaux,

    Touché au cœoeur, mutisme d’'à-propos.

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    L'’insavoir du dire, emmurer le négatif

    Le cerveau plein d’'agacements abrasifs,

    Ne plus pouvoir les retenir emprisonnés,

    Les libérer en explosion désordonnée.

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    Prendre conscience de cette violence,

    Des mots chargés de cette impatience,

    Trempés à l’'acide de l’'exubérance,

    Se déversants en jets d’'intempérances

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    Et après, se retrouver vidé, effaré

    Se culpabilisé de l'’être que l’on est,

    Haïr, soi-même et ses géniteurs, se détester,

    S’'excuser, mais avoir fait mal à l’'être aimé,

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    Alors pour la première fois, analyser

    Conscientiser, être sur du verbe aimer,

    Apprendre à dire sans retenir, simplement,

    Positif, négatif qu'’importe, tendrement,<o:p> </o:p>

     

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    Arracher ce piment sur la bouche.

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Pev poeme
    Lundi 24 Décembre 2007 à 12:35
    CE PIMENT...Voil?ien belle image de ton bavardage (j'ai toujours trouv?ue tu en rajoutais de trop dans tes po?s ,mais l?u explicites ta mani? ) d'o? sucr??ssaire pour ne pas p?r br? ce c?p?sserie qui m'aga?parfois, moi plus adepte des amers et des acides ?ause d'une terre trop grasse et d'un pass?issous...On aime comme on est.
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